Alopécie : les implants capillaires comme réelle solution

Vous paniquez parce que vous avez retrouvé quelques cheveux sur votre oreiller ou dans le siphon de votre douche ? Vous constatez qu’au fil des temps, votre front, vos tempes ou le dessus de votre tête se dégarnissent ? Vous êtes probablement atteint d’un début de calvitie appelé également alopécie androgénique. Pour y faire face, vous pouvez opter pour la médecine esthétique mais surtout recourir aux implants capillaires. Quelles sont les différentes techniques de greffe de cheveux utilisées à Paris et en région parisienne ? Sont-elles réellement efficaces ? Quel type de public est éligible ? Découvrez les implants capillaires comme réelle solution pour lutter contre l’alopécie.

 

Les implants capillaires pour retrouver confiance en soi

Certaines personnes souffrant d’alopécie ne parviennent pas à passer outre ce problème, ce qui peut les handicaper au quotidien, que ce soit dans leur vie personnelle ou professionnelle. L’intervention d’implants capillaires permettra alors au patient de retrouver confiance en soi pour aller de nouveau de l’avant. Elle revêt ainsi un caractère autant esthétique que psychologique.

Attention toutefois, même si vous pensez que votre calvitie vous handicape, ne sautez pas les étapes et n’ayez pas forcément tout de suite recours aux implants, notamment si vous avez moins de 25 ans, car votre couronne est encore susceptible d’évoluer avec l’âge. L’opération pourrait alors présenter des résultats décevants et disharmonieux à terme, du fait du processus naturel de chute de cheveux qui va lui se poursuivre sur les cheveux originels. Il est donc conseillé d’attendre que votre alopécie se stabilise avant de prendre une décision aussi radicale. Le recours aux implants capillaires ne doit en effet pas être décidé sur un coup de tête et le cas échéant, il faut alors bien prendre le temps de choisir un praticien de confiance.

Implants capillaires alopécie

Faire face à la chute de cheveux : les préalables aux implants capillaires

Le traitement de la perte de cheveux passe d’abord par une phase de diagnostic. Au cours de la première consultation, le praticien cherchera à cerner la cause et l’état de votre calvitie. D’une manière générale, les hommes sont les plus touchés puisque 70 à 80 % d’entre eux seront un jour dans leur vie touchés par l’alopécie, parfois de façon héréditaire, mais la plupart du temps du fait des variations hormonales. Ils commencent généralement par perdre les cheveux sur le dessus du crâne où les bulbes sont dotés de récepteurs de testostérone faisant tomber les cheveux ce qui n’est pas le cas des cheveux appelés « cheveux éternels » en couronne de la tête.

Dans certains cas, et avant de recourir à des solutions plus radicales, le médecin prescrira dans un premier temps un traitement à base de médicaments pour juguler la chute et réguler délicatement la testostérone. Il s’agira alors de freiner le processus naturel de l’évolution de la testostérone responsable de l’alopécie. Ce procédé médical appelé DHT ou DiHydroTestostérone inhibe l’enzyme 5-alpha-réductase..

En plus de ce traitement, des injections de Plasma Riche en Plaquette (PRP) pourront permettre la stimulation inhérente de la repousse. Elles consistent en une prise de sang qui sera centrifugée afin d’en récolter le plasma riche en facteurs de croissance et en plaquettes qui sera ensuite mélangé à un cocktail de nutriments avant de le réinjecter par mésothérapie. La réinjection par micro-piqûres est effectuée sans douleur à l’aide d’un pistolet à air comprimé sur le cuir chevelu. Normalement, chacun de ces traitements permettra une amélioration d’environ 5 à 10% voire jusqu’à 30% d’alopécie. S’ils ne s’avèrent pas suffisamment efficaces, un traitement par implants capillaires sera alors préconisé.

 

Les méthodes traditionnelles d’implants capillaires

Les implants capillaires en région parisienne et dans le 77 sont principalement réalisés par deux méthodes, qui sont très majoritairement employées à la clinique du Val d’Europe :

  • La technique FUT (Follicular Unit Transplantation);
  • La technique FUE (Follicular Unit Extraction).

La technique d’implants capillaires par FUT

La FUT est une méthode plutôt ancienne. Il s’agit d’une véritable intervention chirurgicale qui nécessite de mettre le patient sous anesthésie locale. Elle consiste à prélever à l’aide d’un bistouri une fine bande horizontale de cuir chevelu à l’arrière de la tête (laissant ainsi une cicatrice) sur laquelle le chirurgien va extraire tous les greffons dont chacun pourra contenir entre 1 et 4 cheveux. Ces greffons seront ensuite réimplantés sur la ou les zone(s) dégarnie(s) ciblée(s) à couvrir.

Cette méthode dite également des bandelettes se pratique de moins en moins par rapport à la FUE qui garantit, elle, à l’inverse un résultat plus précis et sans aucune cicatrice. La greffe d’implants par la technique FUT est en revanche plus intéressante si la zone donneuse (l’arrière-crâne qui porte encore des cheveux) du patient est moins importante. Elle est également plus adaptée pour les patients souffrant d’une alopécie relativement étendue.

La technique d’implants par FUE

La technique d’implants par FUE est de plus en plus plébiscitée par les patients car l’intervention ne requiert ni bistouri ni points de suture. Le résultat sans cicatrice est donc plus discret et le patient peut retrouver très rapidement une vie sociale. Elle consiste alors à extraire une à une des unités folliculaires issues de la couronne hippocratique (à l’arrière du crâne) pour les réimplanter par la suite au niveau des zones dégarnies définies et à recouvrir. C’est la technique de greffe de cheveux que nous pratiquons sur Paris.

Le patient est également placé sous anesthésie locale mais reste éveillé. Il peut alors écouter de la musique, regarder la télévision ou discuter durant toute l’intervention. Compte tenu du caractère artisanal de l’opération, celle-ci peut s’avérer très longue (parfois jusqu’à 8 heures) et même dans certains cas, nécessiter une deuxième séance pour un nombre important de greffons à prélever. L’opération s’effectue ainsi tout au long de la journée. Dans la matinée, le praticien prélève des greffons sur toute la couronne de façon uniforme qui sont alors conservés dans une solution aqueuse avant réimplantation. Une pause est alors effectuée au moment du déjeuner et la réinjection est réalisée dans l’après-midi. La clé de l’opération est alors de bien répartir l’implantation de manière à ce que le résultat soit plus équilibré et plus harmonieux tout en restant naturel sur la totalité de la tête notamment si la partie frontale est concernée.

Pour que le résultat soit plus probant, il est conseillé d’effectuer des recherches approfondies sur le praticien et sur la clinique choisie, le savoir-faire du chirurgien étant particulièrement important compte tenu de la méticulosité nécessaire pour cette intervention. Jetez donc un œil dans les forums de discussions et les témoignages pour vous faire une opinion claire. N’hésitez pas également à solliciter personnellement des patients ayant déjà eu recours à cette technique, qu’ils en aient été satisfaits ou, au contraire, déçus afin de lister les points d’attention sur lesquels être vigilant.

Pour savoir vers quelle technique se tourner, nous vous redirigeons vers notre article dédié aux différence entre la greffe FUE et la technique Rigenera qui vous fournira tous les détails nécessaires.

 

Les autres méthodes d’implants capillaires

Il existe 2 autres techniques d’implants capillaires récentes qui tendent de plus en plus à révolutionner l’opération de greffe :

  • La technique DHI®, qui, plus qu’une méthode d’implantation, est en réalité une technique d’extraction non-invasive qui s’apparente à une évolution de la technique FUE et s’avère être en réalité son complément. Elle consiste alors en un prélèvement de follicules pileux un à un réalisé intégralement à la main grâce à un injecteur de haute précision. Cette précision garantit ainsi une réimplantation dense et harmonieuse avec des follicules pileux de même dimension.
  • La technique IFA (Implantation Folliculaire Automatisée) qui, comme son nom l’indique, consiste en un prélèvement de follicules pileux réalisé de façon automatisée par un robot qui garantit de ce fait là encore l’homogénéité de l’extraction. L’implantation, pour sa part, n’est pour le moment pas encore automatisée même s’il s’agit d’une réelle possibilité dans les années à venir. Elle est pour l’heure toujours réalisée par FUE ou FUT. Cette intervention n’est cependant pas pratiquée à la clinique du Val d’Europe compte tenu de ses résultats, pour le moment, assez aléatoires.

 

Comment bien choisir son spécialiste pour sa greffe d’implants capillaires ?

Pour choisir le bon praticien, plusieurs aspects sont à considérer. D’une manière générale, ne vous fiez pas à un praticien qui acquiesce à toutes vos demandes. Un bon praticien doit prioritairement vous donner toutes les informations liées à la greffe capillaire et établir votre profil patient. Il doit ainsi réaliser un diagnostic sur la base de votre implantation et déterminer ce qu’il est possible ou non de réaliser par rapport à votre situation au lieu de vous promettre des miracles. Le meilleur moyen de juger la qualité de son travail reste le bouche-à-oreille suivi d’une première rencontre. Assurez-vous de pouvoir faire totalement confiance à la personne qui va vous prendre en charge car il va effectuer sur vous une série d’interventions délicates allant du prélèvement des greffons sans abîmer les cheveux à la réimplantation dans les meilleures conditions, le tout veillant à l’orientation de chaque tige.

Les tarifs sont également un critère important. Un tarif jugé trop bas par rapport au marché n’inspire pas forcément toujours confiance. Les implants capillaires sont en effet des interventions de haute précision nécessitant des équipements de qualité et un haut niveau de compétences du praticien, ce qui représente donc un certain coût pour un résultat professionnel et sans risque.