Intervention de réduction mammaire pour femme à forte poitrine

De nombreuses femmes souhaitent avoir une poitrine plus voluptueuse et envisagent ainsi une opération d’augmentation mammaire. Pour d’autres en revanche, une taille trop importante peut s’avérer très désagréable au quotidien et parfois même handicapante dans leur vie de tous les jours. La chirurgie esthétique de réduction mammaire est alors la solution pour venir à bout de cette gêne tant physique que psychologique et peut même dans certains cas ouvrir droit à une prise en charge par la Sécurité Sociale.

 

A qui se destine la réduction mammaire pratiquée au centre Essential en Seine-et-Marne ?

La réduction mammaire est une intervention de chirurgie visant à retirer la graisse et le tissu mammaire excédentaire afin de redimensionner les seins et d’homogénéiser leur apparence par rapport au reste du corps.

L’intervention de réduction peut être sollicitée par toutes les patientes souffrant d’hypertrophie mammaire. On peut distinguer alors distinguer plusieurs cas de figure :

  • l’hypertrophie mammaire congénitale s’expliquant par un surdéveloppement de la glande mammaire et qui apparaît dès la puberté ;
  • l’hypertrophie mammaire hormonale qui survient plus tard et qui peut être due à des facteurs hormonaux tels que l’âge, les grossesses multiples, le vieillissement ou encore les variations de poids. Des amas graisseux viennent alors s’ajouter à l’excédent de tissus glandulaires. L’hypertrophie peut parfois s’accompagner d’une ptose mammaire (seins tombants) ainsi que d’une asymétrie mammaire relativement disgracieuses.
  • Des cas dont l’origine est multi-factorielle sont également possibles

Dans tous les cas, l’hypertrophie mammaire peut entraîner des problèmes physiques tel que des douleurs dorsales et lombaires, des troubles respiratoires, des troubles squelettiques ou encore des problèmes de posture. Elle peut également être à l’origine de complexes psychologiques liés à l’attention suscitée par une forte poitrine ainsi que des difficultés pour se vêtir qui en découlent. La réduction mammaire s’adresse alors tout aussi bien aux femmes complexées par le volume jugé excessif de la poitrine qu’à celles éprouvant des troubles physiques du fait de cette gêne morphologique.

 

Les techniques de réduction mammaire

Il existe 3 techniques chirurgicales différentes pour une intervention de réduction mammaires dans le 77 qui différent principalement par le volume de graisse à extraire et par la technique d’incision utilisée :

  • l’incision péri-aréolaire (autour du mamelon) pour extraire un faible volume en l’absence de ptose mammaire ;
  • la double incision (autour du mamelon puis en vertical, du mamelon à la partie inférieure du sein) pour un volume moyen à extraire avec une ptose légère ;
  • la triple incision, également dénommée “incision en T” (autour du mamelon, en vertical puis en horizontal) lorsque le volume à retirer est très conséquent et pour des cas de ptoses importantes.

 

L’intervention de réduction mammaire en pratique dans le 77

L’intervention de réduction mammaire est précédée d’un premier rendez-vous avec un chirurgien pour déterminer les souhaits de la patiente et répondre à toutes les questions qu’elle pourrait se poser. Son état général et sa morphologie seront examinés et un examen de la peau sera également effectué afin d’évaluer la quantité de tissus à extraire et la faculté de rétraction cutanée. Si aucune contre-indication n’est trouvée, une date sera fixée pour l’intervention. Une visite chez l’anesthésiste doit être effectuée au plus tard 48 heures avant l’intervention, ainsi qu’un examen sanguin et radiologique de la poitrine. Les précautions à prendre comprennent également l’arrêt du tabac un mois avant et après l’opération, l’arrêt de la contraception le mois précédent et enfin l’arrêt de prise d’aspirine 10 jours avant.

L’opération de réduction mammaire en Seine-Marne a lieu sous anesthésie générale. Elle dure plus ou moins 2 heures, en fonction du volume à extraire. et a lieu selon une procédure en 3 étapes :

  • Elle commence par une incision dont le type dépendra du volume à extraire ;
  • L’intervention se poursuit avec l’ablation de la glande mammaire et du tissu cutané excédentaire suivie du redrapage de la peau ;
  • Elle se termine par une réduction et un repositionnement de l’aréole ainsi que du mamelon pour affiner le résultat et le rendre parfaitement naturel. En fin d’intervention, des bandes élastiques et un pansement modelant sont appliqués sur la zone opérée pour une meilleure cicatrisation et une consolidation des résultats.

 

Suites opératoires, résultats et cicatrisation

Une fois l’intervention terminée, la patiente peut ressentir quelques douleurs modérées qui peuvent être soulagées par la prise d’antalgiques. Elle devra porter un soutien-gorge de contention pendant au moins un mois afin d’optimiser la cicatrisation. Elle devra par ailleurs désinfecter régulièrement les cicatrices et y appliquer une crème hydratante. Toute exposition solaire sera à éviter pendant au moins un mois et toute activité sportive est fortement déconseillée pendant deux mois.

Les résultats de la chirurgie sont visibles presque immédiatement mais il faudra environ 3 mois pour que l’œdème post-intervention soit complètement résorbé. Les cicatrices commenceront alors à s’estomper et disparaitront au bout d’un an. La réduction mammaire laisse apparaître des résultats définitifs sans retouche nécessaire (à condition d’être attentif aux variations pondérales) avec une poitrine plus en harmonie avec le reste du corps, une mobilité retrouvée et une gène psychologique dissipée.

 

Dans quels cas peut-elle être prise en charge par la Sécurité Sociale ?

Pour que l’opération de chirurgie mammaire soit couverte par la Sécurité Sociale, il faut qu’elle vienne corriger une hypertrophie mammaire causant des problèmes physiques, sociaux ou psychologiques. Cela peut inclure des douleurs au cou, aux épaules ou à la partie basse du dos, ainsi que des malformations ou des lésions post-traumatiques. La prise en charge peut également être justifiée si le développement excessif des seins empêche une activité physique, y compris dans un cadre professionnel et sportif.