Intervention d'augmentation mammaire pour augmenter le volume des seins

Les seins sont souvent perçus comme un symbole de féminité et revêtent ainsi une certaine importance pour l’estime personnelle des femmes. Pour certaines d’entre elles, une petite poitrine peut en effet engendrer des complexes psychologiques. Pour y remédier, l’augmentation mammaire est un traitement souvent utilisé pour mieux définir le galbe et augmenter le volume de la poitrine. Différentes méthodes telles que les prothèses mammaires ou le lipofilling mammaire sont aujourd’hui disponibles pour remodeler la forme des seins et gagner jusqu’à 1 ou 2 tailles de bonnet.

 

Quelles sont les techniques d’augmentation mammaire pour une intervention en Seine-et-Marne ?

Il existe 2 techniques principales permettant d’augmenter le volume de la poitrine: le lipofilling, l’implantation de prothèses mammaires et l’augmentation composite :

  • Le lipofilling mammaire, également appelé “augmentation mammaire sans implants” qui consiste à prélever de la graisse dans d’autres zones du corps par liposuccion et à la réinjecter dans les seins après un retraitement préalable. Cette technique biocompatible permet d’obtenir un résultat harmonieux et naturel sans présence de corps étranger ;
  • L’augmentation mammaire par implants consiste quant à elle à mettre en place des prothèses mammaires le plus souvent composées de gel de silicone. Les modèles peuvent être ronds ou en forme de poire. Le positionnement de la prothèse est effectué soit devant le muscle pectoral (position rétroglandulaire), soit derrière le muscle pectoral (position rétromusculaire) ou parfois même à la fois devant et derrière le muscle pectoral (position dual plan). Les prothèses mammaires restent généralement en place au moins 10 ans et parfois même beaucoup plus longtemps pour certaines patientes ;

L’augmentation composite qui combine l’utilisation d’implants mammaires à la technique du lipofilling pour créer un résultat plus naturel grâce à l’implantation de tissus graisseux autour de la prothèse.

 

La consultation préalable à l’intervention d’augmentation du volume des seins

L’intervention d’augmentation mammaire passe par une première consultation au cours de laquelle le praticien va recueillir les motivations de la patiente et va procéder à une analyse des mensurations de sa poitrine, de sa morphologie ou encore de la capacité de rétraction de sa peau. Des seins trop tombants ou vidés nécessiteront par exemple plutôt le recours à un lifting mammaire. Le diagnostic posé, le praticien proposera alors un devis détaillé que la patiente sera libre d’accepter ou non.

En cas d’accord, à l’occasion d’une deuxième consultation, la patiente et le chirurgien décideront ensemble du volume, de la taille et de la forme désirés pour la nouvelle poitrine. Des photographies seront prises pour aiguiller la patiente sur l’aspect souhaité et un logiciel en 3D lui permettra même de prévisualiser le résultat post-opératoire. Elle aura enfin l’opportunité d’essayer des implants sous ses vêtements pour appréhender le futur volume mammaire. Une consultation avec l’anesthésiste sera également à prévoir au plus tard 48 heures avant l’intervention.

 

Pourquoi avoir recours à l’augmentation mammaire ?

L’augmentation mammaire, également connue sous le nom de plastie mammaire d’augmentation, est une procédure chirurgicale qui augmente le volume des seins et corrige la forme de la poitrine des femmes présentant un développement insuffisant ou inexistant (hypotrophie ou agénésie), une hypoplasie mammaire ou encore une asymétrie mammaire.

Elle peut être utilisée :

  • à des fins esthétiques (et donc non couvertes par l’assurance maladie) pour améliorer l’apparence et la forme des seins ;
  • à des fins réparatrices pour restaurer la poitrine suite à un accident ou à une maladie nécessitant une reconstruction mammaire (cancer du sein avec mastectomie, syndrome de Poland) ou même en cas de maladie congénitale trop handicapante au quotidien (seins tubéreux ou atrophie mammaire). L’augmentation mammaire peut alors être partiellement prise en charge par la Sécurité Sociale.

 

L’opération d’augmentation de la poitrine dans le 77 en pratique

L’augmentation mammaire par implants ou par lipofilling est réalisée en clinique sous anesthésie générale. Le mode opératoire dépend ensuite de la technique utilisée :

  • Pour l’intervention de lipofilling mammaire dans le 77, la graisse est prélevée dans les zones définies (cuisse, ventre, hanches ou encore genoux) à l’aide de canules fines et est ensuite réinjectée après purification et centrifugation sous forme de microbilles adipeuses.
  • L’augmentation mammaire par implants en Seine-et-Marne consiste pour sa part en la réalisation d’incisions plus profondes (généralement entre 4 et 5 millimètres) afin de placer les prothèses entre le muscle pectoral et la glande mammaire selon la position prédéfinie. Les incisions sont réalisées au niveau du sillon du sein (incision sous-mammaire), en haut de l’aisselle (incision axillaire) ou encore sous le mamelon (incision péri-aréolaire). Une fois la prothèse placée dans la loge préalablement créée, l’intervention se termine par l’application d’un pansement. L’opération peut durer entre 45 minutes et 1h30. Les cicatrices sont davantage visibles avec l’augmentation mammaire par implants qu’avec le lipofilling. La patiente pourra cependant dans les 2 cas sortir le jour-même (en ambulatoire) ou le lendemain de l’intervention.

 

Les suites opératoires

Quelle que soit la technique choisie, les résultats de l’augmentation mammaire sont visibles très rapidement après l’intervention. Il faudra cependant attendre que l’œdème des premières semaines se résorbe pour réellement pouvoir apprécier le nouveau galbe de la poitrine. Un soutien-gorge contenseur devra être porté entre 4 à 6 semaines pour consolider le résultat. Une désinfection quotidienne de la cicatrice devra également être réalisée. Un arrêt de travail court est recommandé ainsi qu’une abstention de toute activité sportive pendant au moins un mois. Des visites de contrôle (au bout d’un mois puis tous les 2 ans) devront être effectuées afin que le chirurgien puisse repérer d’éventuelles coques, ruptures ou retournements des implants.